Grille des programmes

  • 22:55

    Zone interdite

    Ces Français qui créent des campings aux quatre coins du monde

    Avec ses 8 000 campings, la France est championne du monde du secteur, juste derrière les États-Unis. Les vacances en plein-air, une passion bien de chez nous, tout un savoir-vivre que des Français exportent avec succès à l'étranger. Ils déclinent le camping en version Robinson Crusoé ou en option tout confort. Du Mexique au Portugal, de l'Espagne au Québec, nous allons faire un tour du monde des campings à l'accent français. Au sud du Mexique, à Puerto Escondido, Pierre et Olivier, deux frères jumeaux, ont quitté la Seine-Saint-Denis il y a vingt ans, pour créer le campement « Buena Onda ». Avec ses cabanes posées à même le sable au bord de l'océan Pacifique et des tarifs à partir de 5 euros la nuit, leur camping attire aujourd'hui des voyageurs du monde entier. Les jumeaux ont ancré leur vie de famille avec femmes et enfants autour de ce spot incroyable. Il y a trois ans, Marc et Stéphanie ont vendu les deux campings qu'ils possédaient dans la Drôme pour s'installer au Québec. Ici, dans les grands espaces canadiens, ils ont acheté un immense terrain de 24 hectares et donné une autre dimension à leur business. Ici les camping-car sont des monstres mécaniques de plus de dix mètres de long, de véritables maisons sur roues, une version XXL du caravaning. En Espagne, sur la très touristique Costa Blanca, Céline et David, parents de quatre enfants, sont en train de construire une success-story. En France, ils travaillaient dans la grande distribution. Ils ont décidé de changer d'air et ont racheté un camping espagnol un peu assoupi, mais très bien placé. Le jeune couple y travaille d'arrache-pied avec 45 employés pour faire tourner l'affaire. Principal argument du lieu : l'ambiance festive garantie ! Le succès est tel qu'ils prospectent déjà pour ouvrir un deuxième établissement. Dans le sud du Portugal, dans l'Algarve, le camping « à la française » est une histoire de famille entre un père et sa fille. Pierre et Agnès tiennent un camping quatre étoiles, classé numéro un dans le pays. Chaque année, ils réalisent d'importants investissements pour monter en gamme. Leur dernière folie : des bungalows grand luxe avec jacuzzi privé, de quoi convaincre les plus récalcitrants à la vie sous la tente !

  • 00:35

    Zone interdite

    Pompiers de Paris : un an au cœur d'une unité d'élite

    Il y a deux ans, le 15 avril 2019, un incendie d'une ampleur inédite ravage Notre-Dame de Paris. Pendant plus de quinze heures, les Français vivent en direct la bataille du feu livrée par les pompiers de Paris pour sauver la cathédrale. Un combat dantesque. Pour la première fois, afin de filmer au plus près ces interventions spectaculaires, cette unité d'élite a accepté d'entraîner de façon intensive un journaliste à affronter les flammes. Comment se propage un incendie ? Quelles sont les techniques innovantes pour lutter contre les flammes et les fumées toxiques ? De quelle manière s'organisent les secours aux personnes pour profiter de la « Golden Hour », ces soixante minutes qui suivent un accident, déterminantes pour la survie du patient ? Pendant un an, notre équipe a vécu avec les pompiers de Paris et partagé le rythme hors-norme de ces soldats du feu dont certains sont aussi médecins ou infirmiers. Un quotidien fait de victoires mais aussi de coups durs et de drames. Maëlle, 35 ans, est médecin urgentiste. Arrêts cardiaques, accidents de la route ou même attaque terroriste : elle intervient en dernier recours, sur la ligne de crête entre la vie et la mort. Elle est de garde trois fois par semaine pendant 24 heures d'affilées. À ce rythme, pas facile de mener de front carrière professionnelle et vie personnelle, surtout avec un compagnon pompier lui aussi. Philippe, 35 ans, est lieutenant et spécialiste des incendies. À chaque intervention, sa problématique est de secourir les victimes au plus vite, tout en préservant les chances de survie de ses troupes. Dans un immeuble en flammes, il aura entre ses mains le destin d'une centaine de personnes, sans marge d'erreur possible. Avec son équipe, il devra aussi faire face à un feu de très grande ampleur : un entrepôt de 9 000 m² transformé en gigantesque brasier. Une existence sur la brèche que pourrait bientôt connaître Baptiste. À 18 ans, ce petit-fils d'agriculteur veut intégrer la prestigieuse brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Un rêve de gosse pour ce jeune pompier volontaire originaire de la Beauce, et qui n'a encore jamais mis les pieds dans la capitale. Il va devoir se surpasser pour réussir les épreuves éliminatoires. Dans l'espoir de revêtir l'uniforme qui fera la fierté de sa famille.

  • 02:10

    Zone interdite

    Quand les médecins redonnent l'espoir : dans les coulisses d'opérations miracles

    En exclusivité pendant près de trois ans, nous avons suivi la plus extraordinaire des histoires médicales : la première greffe d'utérus jamais réalisée en France. Depuis octobre 2018, le professeur Jean-Marc Ayoubi et son équipe sont engagés corps et âme dans cette aventure. Les héroïnes de cette greffe, une jeune femme de 34 ans née sans utérus, et sa maman, volontaire pour lui donner le sien. Le destin de ces deux femmes est extraordinaire, leur parcours du combattant pour arriver jusqu'à l'opération, hors du commun. Nous étions dans les coulisses de cette greffe bouleversante réalisée le 31 mars 2019 dans le plus grand secret à l'hôpital Foch, à Suresnes (92) : 18 heures d'opération pour extraire l'utérus et le greffer. Puis, au plus près de la jeune femme et de sa famille, nous avons filmé, l'attente, l'implantation de l'embryon et le miracle qui survient : la grossesse. Pouvoir donner la vie à un enfant alors que l'on est née sans utérus, retrouver des mains après une amputation ou remarcher alors qu'un accident vous a rendu tétraplégique : ces prouesses, seules quelques équipes médicales dans le monde peuvent les accomplir. Parmi elles, des médecins français ultraspécialisés, des pointures dans leurs domaines, capables de changer le destin de leurs patients. Les équipes de Zone Interdite et Nova Production ont pu suivre des histoires de vies uniques, dont on se souviendra longtemps, et comprendre comment la science progresse aujourd'hui de plus en plus vite grâce à la collaboration internationale entre médecins de haut niveau. À Grenoble (Isère), pour la première fois au monde, Thibault, 28 ans, tétraplégique depuis 2015, a pu se déplacer et contrôler ses bras, par la pensée. Le centre de recherches Clinatec a mis au point un exosquelette, relié à des implants électroniques, placés à la surface du cortex de Thibault. Le jeune patient, paralysé il y a 6 ans après une chute, n'a pas hésité à se faire ouvrir le crâne pour recevoir les capteurs. 64 électrodes analysent l'activité cérébrale créée par la volonté du patient de se déplacer, de bouger et le transmettent à un ordinateur, lui-même placé dans un exosquelette. Grâce à cela, Thibault, a pu se lever. Il continue depuis à s'entrainer, pour progresser encore. À l'hôpital Georges Pompidou, à Paris (15e) nous avons suivi une autre histoire exceptionnelle. Celle d'une double greffe de mains. Priscilla, 45 ans, a été amputée des deux mains et des jambes après une erreur médicale. C'est le professeur Laurent Lantieri qui la suit depuis plus de 8 ans. Ce chirurgien français est connu dans le monde entier pour avoir réalisé 8 greffes de visage. Depuis, il est demandé dans les plus grands hôpitaux internationaux. Il a suivi sa patiente jusqu'à Philadelphie aux États-Unis où la greffe a eu lieu. Comment se passe une telle opération ? Comment vivre ensuite avec les mains d'une autre ?

  • 04:05

    Zone interdite

    Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï

    Prix cassés pour les touristes, création de nouveaux visas pour favoriser l'installation des étrangers, Dubaï semble gérer la pandémie et enclenche une opération séduction de grande envergure. Et en ce moment les Français répondent massivement à l'appel ! Connue pour ses gratte-ciels vertigineux, ses îles en forme de palmiers et ses plages de sable fin, Dubaï, la première cité des Émirats-Arabes-Unis, contrôle sa situation sanitaire au plus près et lance une campagne de vaccination massive. L'Emirat cherche à se positionner aujourd'hui comme une destination quasi « covid free » où on peut profiter de la vie presque comme avant. Avec des vols long-courrier à deux-cents euros, des chambres d'hôtel à soixante euros, jamais la destination n'avait affiché de tarifs aussi attractifs. Romain, Chloé et leurs deux enfants, Lounis 7 ans, et Inès 3 ans, sont originaires de Caen (Calvados). Ils ont craqué pour une semaine de vacances : Dubaï est l'un des seuls endroits au monde à proposer encore une multitude d'activités pour toute la famille. Shopping, restaurants, sorties, tout est possible à condition de respecter les règles sanitaires que le pays a mis en vigueur. En fin de séjour, la famille s'offrira un petit extra : dormir à l'Atlantis Palm, un hôtel hors norme avec parc aquatique et aquarium géant. En ce moment, certains décident de s'installer à Dubaï durablement pour y travailler, surtout quand leur secteur d'activité, en France, est sinistré à cause de la pandémie. Caroline, 34 ans, et son mari Roberto, 39 ans, vivaient, il y a encore quelques mois, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) en région parisienne avec leurs deux filles. Roberto, restaurateur, avait déjà envie de tenter l'aventure aux Émirats. L'arrivée de l'épidémie en France et la fermeture des restaurants le confortent dans son projet. En quelques semaines, un groupe hôtelier lui propose un poste de chef dans un restaurant de plage haut de gamme. Sa femme et ses filles l'ont rejoint il y a six mois. Aujourd'hui entre la recherche d'un appartement, d'une école pour les enfants, Dubaï réserve de bonnes et de moins bonnes surprises. Si les prix de l'immobilier sont comparables à ceux de Paris, l'éducation et la santé coûtent plus cher qu'en France. Certains Français ne regrettent pas d'avoir pris un aller-simple pour l'Émirat ! Émilie, 34 ans, originaire de la Creuse, est arrivée à Dubaï il y a trois ans. Assistante de direction elle gagne un peu mieux sa vie qu'en France mais elle s'est surtout découvert une passion étonnante : les courses de dromadaires. Ses talents de jockey amateur lui permettent de participer à la course la plus importante de la saison, avec à la clef, peut-être, un joli pactole : les 20 000 euros destinés au vainqueur de la course des expatriés. Sébastien Noat, 40 ans, est lui spécialisé dans l'ouverture de restaurants et d'hôtels de luxe dans le monde entier. Aujourd'hui, ce Monégasque est le directeur du tout nouveau 5 étoiles de la ville, un palace à l'architecture époustouflante. Bolides de courses, stars américaines, Sébastien multiplie les coups d'éclats pour remplir son palace. Mais il a la pression pour remplir ses chambres destinées au départ à une clientèle d'affaires haut de gamme, bien moins présente depuis l'épidémie. Et dans l'Émirat, une star bien de chez nous fait le buzz. Enrico Macias ! Le chanteur a dû annuler tous ses concerts en France mais à Dubaï les spectacles continuent ! Pour Enrico et sa troupe, pouvoir remonter sur scène constitue une vraie bouffée d'oxygène. Mais c'est aussi une grosse pression : ils ont tapis rouge à l'Opéra de Dubaï, deux soirs de suite.

  • 05:40

    Zone interdite

    Rentrée sous tension : ils se battent pour s'en sortir ?

    Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?

  • 07:15

    Zone interdite

    Parc Astérix : les secrets d'un succès français

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 08:50

    Zone interdite

    Leur plus beau Noël en famille

    Chaque année, neuf Français sur dix célèbrent Noël. Une fête qu'aujourd'hui chacun prépare à sa manière ! Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi des familles qui cette année ont décidé de faire vivre à leurs enfants un Noël inoubliable ! Le rêve de Maëlis et Cyril est de passer Noël à Eurodisney avec leur deux grands ados, issus d'un premier mariage, et leurs deux petits derniers : Lyam, 9 ans, et Lucy, 4 ans. Un séjour à 3 600 euros pour lequel cette commerciale et ce saisonnier ont économisé pendant des mois. Alors ce réveillon avec Mickey séduira-t-il les petits et les grands ? Anaïs, qui travaille dans l'immobilier, et Laurent, employé à la SNCF, s'apprêtent eux à faire une surprise à leurs deux filles, Léna, 9 ans, et Mia, 7 ans. Au programme de leur réveillon, une nuit au Zoo de la Flèche (Sarthe), au plus près des grizzlis dans un lodge avec une vue panoramique sur leurs ours préférés. Et une journée au plus près des animaux dont elles pourront s'occuper avec les vétérinaires du zoo. Un séjour idyllique pour cette famille passionnée de nature. Pas besoin de dépenser beaucoup pour émerveiller les enfants et faire plaisir aux parents : cette année, Naomie, 7 ans, et Tristan, 10 ans, sont fiers comme jamais. Pour la première fois, ils vont participer au grand défilé annuel de Nancy. C'est François-Xavier, leur papa, menuisier, qui leur a fait une surprise. Costume d'ange pour Naomie, tenue 1900 pour Tristan, le tout fait maison ! Ils défileront sur l'un des quinze chars qui traversent la ville. Car tous les ans, Nancy célèbre en grande pompe la Saint Nicolas, l'ancêtre du père Noël. Défilé, illumination, marché de Noël... Plus de 300 000 personnes font le déplacement pour admirer ce spectacle féérique. Ensuite ce sera choucroute géante pour les participants. Pour d'autres, Noël est un véritable casse-tête. Ils doivent concilier travail et festivités. C'est le cas pour les Grüss. Et leurs fameux chevaux. Cette année, entre chapiteau et caravanes, Gipsy, la doyenne de la famille, et Alexis, son fils, vont se mettre en quatre pour perpétuer la magie de Noël. Ils veulent offrir aux enfants de la troupe une fête unique et à leurs spectateurs la plus incroyable des messes de minuit !

  • 10:25

    Zone interdite

    Tests ADN : la fin des secrets de famille

    Les tests ADN sont l'un des cadeaux les plus offerts aux États-Unis. En France plus de 100 000 personnes les auraient déjà utilisés. Encore interdits dans notre pays, ils sont pourtant faciles d'accès sur Internet. Quelques gouttes de salive, quelques semaines d'attente, et l'utilisateur connaît l'origine géographique de ses ancêtres. Il découvre aussi le nom de personnes dont le séquençage ADN est très proche et qui ont accepté de partager leurs données. Certains font le test pour s'amuser et découvrent fortuitement un secret de famille : une sœur cachée, un père qui n'est pas celui qu'on croit... D'autres s'en servent pour mener l'enquête sur leurs origines. Pour eux, ces tests sont alors une incroyable chance de retrouver un membre de leur famille biologique.Michèle, qui n'a jamais connu ses parents, épluche les archives administratives depuis cinquante ans à la recherche d'une piste. Mais devant les caméras de Zone Interdite, ce sont les tests ADN qui vont résoudre son énigme. Michèle va enfin connaître son histoire et rencontrer les siens. Carine, elle, est persuadée d'être au cœur d'un secret de famille. Son frère jumeau aurait disparu à la maternité. Elle cherche à comprendre pourquoi et qui aurait pu l'adopter ? Pour trouver des réponses Carine mène l'enquête aidée par sa tante et son mari mais elle mise surtout sur les tests ADN pour retrouver son jumeau. Quant à Nelly, son histoire est à peine croyable. En faisant un test ADN, elle s'est découvert une immense famille... Issue d'un don de sperme, elle a pu identifier son père biologique grâce au test. Mais surtout elle a appris que son donneur, le père de celui-ci ainsi que son grand-père ont tous les trois donné leur sperme entre les années 60 et les années 80. À eux trois, ils ont potentiellement engendré plus de 150 enfants. Ainsi, en quelques mois, Nelly a rencontré plus d'une vingtaine de nouveaux cousins, oncles, tantes et peut être bientôt demi-frères et demi-sœurs… Arthur, lui aussi, est né grâce à d'un don de sperme. Il a été le premier en France à retrouver son père biologique grâce à un test ADN. Mais dans notre pays, au nom de l'anonymat du don de sperme, rencontrer son donneur est interdit. À chaque fois qu'il lui rend visite, Arthur se met hors la loi et risque théoriquement 7 500 euros d'amende. Aujourd'hui, il milite avec sa femme Audrey, elle aussi issue de don, pour que toutes les personnes conçues comme eux, puissent accéder à leurs origines. Car si la révision de la loi de bioéthique lève aujourd'hui potentiellement l'anonymat des futurs donneurs, elle n'est pas rétroactive.Comment fonctionnent les tests ADN ? Et où sont stockées nos données génétiques ? Pour le savoir, nous nous sommes rendus aux Etats-Unis, dans l'un des plus importants laboratoires qui se partagent ce marché. Là-bas, les tests ADN sont en vente libre et plusieurs millions d'Américains s'y sont déjà soumis. Parmi eux, Aaron, un célibataire, qui a donné son sperme il y a 20 ans et qui, grâce aux tests ADN, a retrouvé une dizaine d'enfants biologiques. Aujourd'hui, il vit d'ailleurs une histoire d'amour incroyable avec la mère biologique de l'une de ses filles ! Si ces tests ADN - dits récréatifs - signent aujourd'hui la fin des secrets de famille, leur interdiction en France laisse tous ceux qui bravent la loi face à eux-mêmes, sans aucun accompagnement au moment de découvrir une autre vérité sur leur propre vie.

  • 12:05

    Zone interdite

    Tour du monde en famille : l'aventure de leur vie

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 13:55

    Zone interdite

    Héritage : le pactole ou la galère

    Chaque année en France, les notaires enregistrent plus de 300 000 déclarations de succession. On estime que dans un tiers des cas, environ, les choses se passent mal. Car pour ceux qui survivent aux disparus, l'héritage interroge sur la place de chacun dans la famille, cristallise les vieilles jalousies entre frères et sœurs, fait ressortir les blessures d'enfance. Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi Éric, Noël et Laure, des enfants d'agriculteurs qui se déchirent autour du partage des terres familiales. Noël, qui exploite la ferme des parents, veut racheter des parcelles cultivables à Éric et Laure, qui refusent. Frères et sœur, qui ne se parlent plus depuis des mois, se retrouvent devant un tribunal pour en découdre… Mais au lieu d'un procès, la juge va leur proposer une solution originale et en plein essor : la médiation judiciaire afin de crever l'abcès. Pour la première fois, nous avons pu filmer ce huis-clos dont l'enjeu est de taille : résoudre un conflit qui dure depuis des années. Laure, Noël et Éric y parviendront-ils ? Ces situations conflictuelles ne sont pas une exception. Si la succession est mal préparée (75% des Français avouent ne rien avoir prévu pour leur succession), les héritiers finissent bien souvent par se déchirer. La France entière en a pris conscience à la révélation du testament de Johnny Hallyday. Rédigé aux États-Unis, un pays où on peut déshériter ses enfants, le document exclut de fait de la succession David et Laura, les deux enfants aînés du chanteur. Commence alors une bataille d'avocats que nous avons suivie et qui ne semble pas prête de se terminer. Alors, pour éviter les problèmes, certains ont décidé d'anticiper leur succession. C'est ce qui arrive au château de Septème, au sud de Lyon, l'une des plus belles places-fortes du Dauphiné. Depuis plus de deux-cent-cinquante ans, ce château appartient à une famille qui compte aujourd'hui près de soixante-dix membres. Avec autant d'héritiers, ce trésor architectural risque de devenir ingérable. Alors pour sauver Septème, les anciens de la famille vont transmettre le château à Blandine et Benoît, un couple de la jeune génération. Ils vont endosser seuls cet héritage imposant et devront le faire vivre. En contrepartie, toute la famille conservera le droit de passer ses vacances d'été au château… Et entre deux groupes de touristes, la cohabitation ne va pas être simple ! Il arrive enfin que certaines successions se retrouvent bloquées pendant des années. Frédéric a perdu ses deux parents qui laissent derrière eux un patrimoine de près d'un million d'euros. Ce serait la fin de la galère pour ce chômeur au RSA. Mais Frédéric a un frère, disparu il y a plus de vingt ans, et qui serait devenu SDF. Son absence paralyse toute la succession depuis plusieurs années. Frédéric parviendra-t-il à le retrouver et à changer leurs vies à tous les deux ? L'héritage, une enquête de Zone Interdite sur un sujet encore trop souvent tabou parce qu'il mêle la famille, l'argent et la mort. Un sujet qui, pourtant, nous concernera tous un jour.

  • 15:35

    Zone interdite

    En camping-car ou en caravane : en route pour l'aventure ! Épisode 1

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 17:25

    Zone interdite

    En camping-car ou en caravane : en route pour l'aventure ! Épisode 2

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française.

  • 19:00

    Zone interdite

    Ventes aux enchères : leur étonnant succès face à la crise !

    Des objets du quotidien à prix cassé, des voitures bradées, des appartements achetés bien en dessous des prix du marché : les enchères sont devenues pour de nombreux Français un mode de consommation courant. Mais derrière ces bonnes affaires se cache la réalité des fins de mois difficiles de Français qui galèrent. Les maisons ou les voitures vendues aux enchères sont saisies à des familles qui ne peuvent plus payer leur crédit ou à de petites entreprises en liquidation judiciaire. Sous l'effet de la crise, le marché des ventes aux enchères n'a jamais connu un tel succès. En l'espace de dix ans, le montant total adjugé a augmenté de 50% pour dépasser la somme record de trois milliards d'euros en 2017 ! Les commissaires-priseurs constatent chaque jour l'ampleur des difficultés économiques des Français. C'est le cas de Valérie, commissaire-priseur à Coulommiers (Seine-et-Marne). Depuis plus de vingt ans, cette passionnée reçoit des particuliers qui viennent vendre petit électro-ménager, bibelots et autres meubles. Parfois hérités de leurs parents, ils espèrent en tirer un bon prix pour compléter leur salaire ou une petite retraite. Pour les acheteurs, c'est une aubaine : ces objets du quotidien sont cédés à environ 30% de leur prix d'origine. À 64 ans, Gérard est l'un des rares huissiers de justice à être également commissaire-priseur. Il est chargé de vendre les biens des entreprises placées en liquidation judiciaire. Boulanger, boucher, coiffeur ou restaurateur, Gérard voit quotidiennement sombrer les petits artisans. Ce qui est nouveau c'est que des professions, jusqu'ici épargnées comme les pharmaciens, sont aujourd'hui durement touchées par la crise. Dans les Alpes-Maritimes, Sylvie, elle, n'arrive plus à payer son prêt. Sa maison a été saisie et va être vendue aux enchères. Son dernier espoir : trouver suffisamment d'argent pour racheter son propre logement lors de la vente au tribunal de grande instance. Pierre, 39 ans, est passionné depuis l'enfance par les voitures. Aujourd'hui ce commissaire-priseur s'est spécialisé dans les enchères de voitures d'occasion. Chaque année, il vend entre 12 000 et 15 000 véhicules 10 à 15% moins chers que chez le concessionnaire. À ce prix-là, les acheteurs se bousculent. Mais lorsque le feu des enchères saisit la salle, les bonnes affaires sont-elles vraiment au rendez-vous ? Qui sont ceux qui profitent de la crise pour faire de bonnes affaires ? Plongée dans une France qui peine à joindre les deux bouts.

  • 20:45

    Zone interdite

    NPU_Foires des villes, foires des champs : les secrets de leur incroyable succès !

    À l'heure d'Internet et du e-commerce, rien ne semble pouvoir détrôner les foires commerciales dans le cœur des Français. Chaque printemps, ils se pressent par centaine de milliers en ville comme à la campagne dans ces rassemblements populaires : équipement pour la maison, camping-cars mais aussi poules et chevaux pour les foires rurales, chaque visiteur y dépense en moyenne deux cent cinquante euros. Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite se sont plongées au cœur de deux foires aux ambiances incroyables ! C'est dans l'Isère à Beaucroissant que se tient la plus ancienne foire de France, son origine remonte au Moyen-Âge. Le temps d'un week-end, deux fois par an, la commune se transforme en un immense champ de foire où débarquent 1 500 exposants et plus de 800 000 visiteurs venus de toute la France. Produits du terroir, camelots, fêtes foraines, vols en hélicoptère, buvettes tenues par les habitants ; l'entrée de « La Beaucroissant » comme on l'appelle ici est gratuite et on y vient en famille souvent de générations en générations. Un défi pour cette petite mairie qui prend des allures de Salon de l'Agriculture. Pour l'occasion, certains éleveurs viennent avec des milliers de poules pondeuses et les maquignons préparent leurs vaches, chevaux et moutons depuis des mois, car ici ils réalisent en 48 heures une part importante de leur chiffre d'affaire de l'année. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la foire internationale se renouvelle à chaque édition. C'est l'évènement commercial le plus important de Bretagne. Pour convaincre les visiteurs d'acheter leur billet, cette foire urbaine mise tout sur l'animation : exposition Playmobil, spectacle de music-hall, concours du meilleur croissant, stand de dégustation où le ti-punch coulera à flot car, cette année, les Caraïbes sont à l'honneur. L'idée est d'offrir aux familles l'occasion de se divertir et de consommer, allant du parapluie déperlant à l'achat d'un mobile-home ; chaque camelot a ses astuces pour convaincre. À Paris, c'est le fameux concours Lépine qui est le point d'orgue de la foire. Ophélie Meunier vous fera découvrir les dernières inventions qui révolutionneront peut-être votre quotidien, demain.

  • 22:25

    Zone interdite

    NPU_Naissances extraordinaires et retours dans la jungle : les zoos au secours des espèces en danger

    Depuis l'extinction des dinosaures, jamais la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné. 60% des animaux sauvages ont disparu ces quarante dernières années. En France, des hommes et des femmes se battent pour sauver les espèces les plus menacées. Pour y parvenir, soigneurs et vétérinaires doivent à tout prix les faire se reproduire. Chaque naissance est un défi dans des zoos qui deviennent, pour l'occasion, de véritables maternités. En exclusivité, nous avons assisté à la naissance de l'unique bébé orang-outan du pays, à la Ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris. Alors que dans son milieu naturel, dans les forêts d'Asie du Sud-Est, l'espèce pourrait s'éteindre dans les prochaines décennies, la gestation de Théodora, 30 ans, star de la ménagerie, est suivie de très près par Christophe. Mais entre caprices alimentaires et sautes d'humeurs, la femelle orang-outan met les nerfs de son soigneur à rude épreuve. En Bretagne, au parc de Branféré, Vanessa, vétérinaire, est en charge de la gestation d'Ola, hippopotame d'une variété rare. À l'état sauvage, en Afrique de l'Ouest, il ne reste plus que 2 500 individus de cette espèce naine, deux fois plus petite qu'un hippopotame classique. C'est une grande première pour le zoo et pour Vanessa. La vétérinaire va vivre les émotions d'une grossesse à risque et d'une mise bas extraordinaire. Au zoo de la Citadelle de Besançon, dans l'est de la France, toute l'équipe est mobilisée 24h/24 pour la naissance d'un propithèque couronné, une espèce de lémurien rarissime. Ces animaux sont aussi attachants que fragiles, et le zoo va se transformer en service de néo-natalité. Couveuse, biberons toutes les heures, vétérinaires et soigneurs vont tout mettre en œuvre pour la survie du petit après une naissance mouvementée. Nous avons également suivi l'incroyable défi de Raphaël, en République démocratique du Congo. Le vétérinaire français travaille dans un sanctuaire qui recueille les petits bonobos, les primates les plus évolués du règne animal. Avec son équipe, Raphaël va réintroduire dans la nature un groupe de seize bonobos qui ont été élevés, ou qui sont nés dans le sanctuaire. Pour mener à bien cette opération unique au monde, Raphaël va vivre une aventure de 800 kilomètres en camion, en avion et même en pirogue jusqu'au site de réintroduction. Une expédition risquée et des moments d'intense émotion pour le vétérinaire et son équipe.